À l'envers, à l'endroit
On n'est pas encore revenu du pays des mystères Il y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille Sûr que tu pourras devenir un crack boursier à toi tout seul On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines Infiniment se voir rouler dans la farine
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit
Y a-t-il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle ? On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là
Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plomb dans l'aile Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelle La belle au bois dormant a rompu les négociations Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour une ligne droite ? Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit ? Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine No pasaran sous les fourches caudines
A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit.
Noir Désir
Ecrit par ode, le Jeudi 8 Avril 2010, 11:01 dans la rubrique "Chansons".
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