ouverture des yeux,
elle se te tien de dos,
qui est-elle, d’où vient-elle,
ses longs cheveux cascadent dans son dos,
d’un geste lent et gracieux elle se retourne,
l’ai-je dérangé par ma simple présence…
ne voyant que ses yeux,
ne pouvant dire leur forme ni leur couleur,
ils sont la, ils scrutent,
terriblement présent,
intense, délicat et beau,
simplement beau…
telle Circé devant Ulysse elle m’a envoûté
dans quelque sortilège antédiluvien,
à mon grand regret hermès ne m’a pas aidé ni conseillé,
ne me sortant pas du filet de la divine gorgone,
au regard si doux qu’il me pétrifie,
ne pouvant que les regarder,
plongé dedans, m’i noyé…
mourir d’amour ne serait-ce pas l’ultime présent ?
ne sachant que faire, maudire ou bénir cette rencontre
qu’un cupidon ivre aura provoquée
qu’il prenne garde à lui le chérubin maléfique !
je n’en ai que trop subi
boire et déboire affectueux
maladresse sentimentale
désert affectueux
caresse de porc-épic
tendresse mal interprété
amour non partagé
ho oui qu’il prenne garde
il se peut que par mégarde
le poignard qui orne mon dos
finisse par tranché un sourire
en lieu et place de son coup