bonne conduite
Loin
de moi l’idée farfelue de prétendre vous asséner d’un trait les vérités absolues,
vous êtes ici de votre plein gré. Comme madame vous l’a montré et démontré, la
gorge peut être traitée de maintes et multiples façons, vous fûtes je crois, à
en entendre les mélodieux sons porcins jaillissant de ce lieux, qui me firent
accourir pensant à malheur que ma mie fut terrassée par une douleur indéfinissable,
un bon élève je le crois. Il
serait inconvenant de ma part de jeter le doute quant à votre présence dans le
petit salon, il serait mal venu de la vôtre de ne point remettre votre tenue en
une ordonnance correcte où le haut ne serait point en bas et vice et versa. Sachez
monsieur et vous madame, que je ne demanderai pas réparation de l’affront que
vous venez à deux de me faire. Apprenez
tout du moins, que seule la porte qui se tient derrière moi n’est verrouillée,
que vu que par courtoisie envers moi et le pamphlet qui à coup sûr en aurait
émané, vous avez donné congé pour la journée à nos gens et que par mégarde une
bougie est tombé sur les rideaux du boudoir, oui, les six voyez où conduit la
déveine dans votre vie, il se pourrait que cela soit votre denier ébat. Ne
vous inquiétez pas vous reposerez dans le caveau de vos ancêtres, il serait bon
que vous leur adressiez une ultime prière, car si d’après vos dires toute votre
noble ascendance a franchi sans encombre les portes de Pierre le Saint, vous
n’en verrez pas un écrou. Je
vous enlève un souci de plus ma chère, grâce a votre fortune je me fais un
devoir de me racheté auprès de qui de droit pour que l’éternité qui me sera accordée
le soit bien accompagné. Allons
ma mie, ne pleurez pas, la rage et la supplique ne vous vont pas. Je
pars de ce pas me lamenter dans la rue, après que ma partie de jeu de paume soit
achevée bien entendu, je m’en voudrai tant de faire patienter votre père. A
dieux donc belle Lilith, ou à diable devrais-je dire.
Ecrit par ode, le Mardi 5 Février 2013, 00:55 dans la rubrique "Histoire".
Repondre a cet article
|