chapitre 2.2
Sortir les poubelles par la porte de derrière, les rues sont humides, j’adore l’odeur de Paris la nuit, casque sur les oreilles, sélection de la playliste, une de mes compiles à cette heure-ci ça s’impose, lecture, et voilà un bon gros hard de derrière les fagots, ça au moins c’est pas de la soupe à minettes en mal d’amour ou à pisseux en rade de futures.
La guitare sonne fort, la basse résonne, la batterie s’emballe, j’adore ce passage « BIP » et merde les piles ont lâché et à c’t’heure va en trouver, même les rebeux ils ont mis la viande dans le drap ou sinon ils sont entrain d’honorer madame.
Dans la pub elles durent vraiment longtemps, elles auraient pu durer dix minutes de plus, dans un monde parfait les piles lâcheraient dans l’escalier en arrivant devant la porte, mais dans ce monde ci c’est juste quand tu sors du taf qu’elles te larguent a croire qu’elles le font exprès, t’allumes une clope le bus se pointe, tu veux la rallumer en descendant du bus et t’as plus de gaz dans le briquet, tu sors ta boîte d’allumette tout content de tout prévoir et là stupeur ! Depuis trois mois que tu la trimbales, t’avais pas vu qu’elles étaient toutes cramées, Murphy a raison l’accumulation d’emmerdes en chaîne arrive le jour où t’en as le moins besoin, tu me diras j’connais personne qu’en a vraiment besoin, d’où ma loi universelle, « si tu te réveilles et que la journée te semble déjà mal barrée fais un demi-tour droite et repieute-toi car au moins tu seras en forme. » ...
Ecrit par ode, le Mercredi 19 Janvier 2011, 17:57 dans la rubrique "nouvelle a suivre".
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