Et la devant lui le chef-d’œuvre se tenait
Et la devant lui le chef-d’œuvre se tenait rien ne manquait, tout était à la place voulu… un dernier petit point ou deux méritaient d’être rectifiés, mais alors tout serait trop parfait, son charme vient de ses défauts, elle parait réelle, vraie… trait pour trait l’imagination s’est poser sur le papier, la suite est sorti de la glaise, instant charnel ou les formes paraissent sous les mains qui pétrissent, là, seul dans ce grand hangar, petit à petit, la vie se fait en elle, des ondes passent d’un corps à l’autre, la magie s’opère, elle prend de l’énergie, se gonfle, gagne de la force. au dernier assaut il s’écroule… il est vidé, elle a tout pris un rayon de soleil glisse sur son visage, les yeux s’ouvrent, lourds d’une nuit de labeur elle est toujours là, belle et redoutable, des mois à la penser, des jours à la façonner, une vie pour la regarder… à genoux il la contemple, il sourit… se rappelle les moments d’intimités, ses tendres caresses créatrices… il n’y aura plus que des souvenirs. Et la devant elle le créateur pleurait. ode
Ecrit par ode, le Vendredi 18 Juin 2010, 15:25 dans la rubrique "Poesie".
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