Je l'aime à mourir
Moi je n'étais rien, Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits, Je l'aime à mourir.
Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira, Elle n'aura qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire, Pour tout reconstruire. Je l'aime à mourir.
Elle a gommé les chiffres Des horloges du quartier, Elle a fait de ma vie Des cocottes en papier, Des éclats de rires...
Elle a bâti des ponts Entre nous et le ciel, Et nous les traversons A chaque fois qu'elle Ne veut pas dormir, Ne veut pas dormir. Je l'aime à mourir.
Elle a dû faire toutes les guerres, Pour être si forte aujourd'hui, Elle a dû faire toutes les guerres, De la vie, et l'amour aussi.
Elle vit de son mieux Son rêve d'opaline, Elle danse au milieu Des forêts qu'elle dessine, Je l'aime à mourir.
Elle porte des rubans Qu'elle laisse s'envoler, Elle me chante souvent Que j'ai tort d'essayer De les retenir, De les retenir, Je l'aime à mourir.
Pour monter dans sa grotte Cachée sous les toits, Je dois clouer des notes A mes sabots de bois, Je l'aime à mourir.
Je dois juste m'asseoir, Je ne dois pas parler, Je ne dois rien vouloir, Je dois juste essayer De lui appartenir, De lui appartenir, Je l'aime à mourir.
Elle a dû faire toutes les guerres, Pour être si forte aujourd'hui, Elle a dû faire toutes les guerres, De la vie, et l'amour aussi.
Moi je n'étais rien, Et voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits, Je l'aime à mourir.
Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira, Elle n'aura qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire, Pour tout reconstruire. Je l'aime à mourir.
Francis Cabrel
Ecrit par ode, le Jeudi 8 Avril 2010, 11:23 dans la rubrique "Chansons".
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